Hidden Orchestra – Night Walks

Cet article est tiré d’un post que j’ai publié sur le forum de l’Originale dans le cadre du jeu Vis ma vie de Fan.

C’est qui ? Hidden Orchestra 

C’est quoi ? Night Walks, le premier album du projet

Ca date de quand ? 2010

Hidden Orchestra, c’est un projet assez personnel. Et pourtant la richesse de l’instrumentation justifie sans mal l’appellation d’orchestre : chaque élément est précis, placé dans l’espace et complémentaire des autres. Quant au côté caché…

Il y a dans cet album quelque chose de feutré et d’intimiste. Mais pas comme de la musique « chill » à mettre en fond sonore d’une soirée tranquille entre amis, d’avantage comme un concert privé.

L’opus commence par une ambiance assez éthérée, qui me fait un peu penser à Ulver, un groupe norvégien féru de ce genre de choses. Mais la ressemblance s’arrête (globalement) là : le Hidden Orchestra est plus jazzy, groovy et comme dit plus haut, cosy. La batterie, mixée non pas de façon à la rendre surpuissante mais plutôt de façon à rendre hommage au jeu de cymbales, y est pour beaucoup. Des nappes de synthés, de la contrebasse et divers autres instruments que je ne connais pas s’y mêlent doucement. Antiphon est une belle mise en bouche.

Footsteps et Dust suivent, toujours aussi groovy, avec des percussions aux rythmes plus électro/hip-hop, mais qui gardent leur douceur. Le tout est accompagné de voix samplées qui donnent à ces morceaux un côté plus proche de la réalité et un peu moins… imaginaire ?

Vient ensuite un titre à la partie de contrebasse exceptionnelle. Une sorte de solo sans étalage de technicité, où se mêlent cordes grattées comme pour une basse et frottées comme pour un violoncelle. Un vrai bijou.

The Windfall, avec sa batterie à la fois très jazz et funk et sa trompette lancinante, a un côté Acid Jazz très reposant… Un peu plus tard, Wandering enchaîne avec une musique beaucoup plus moderne et un peu breakbeat.

Stammer est un peu dans le même genre, de manière plus intense, avec une accélération du beat sur la fin. Strange ralentit calme un peu les ardeurs et se pose comme une sorte de métaphore musicale d’une force tranquille : puissante, précise et sereine.

Enfin, Undergrowth conclut l’œuvre de manière posée et délicate avec ses quelques notes de piano par-ci par-là.

Si la composition de l’album joue une grande part dans sa qualité, je trouve que le mixage lui donne un cachet unique. L’ambiance feutrée et cette sorte de grain continu sur chaque morceau nous mettent à l’aise et tendent à nous calmer quelque soit le contexte d’écoute (testé et approuvé).
La musique est abordable et suffisamment mélodieuse pour être écoutée par toutes les sensibilités musicales. Grâce à ses influences diverses, elle est susceptible de plaire à des personnes d’horizons musicaux différents.

En plus, les parties de batteries sont tellement cools que je sens que je vais m’éclater à les jouer.
Merci @Jack Drakel pour cette jolie découverte !

Pour écouter l’album en entier :

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